Communiqué de presse : Projet de loi Horeca en phase de discussion dans la Commission des Affaires Sociales d’aujourd’hui

À plusieurs reprises, les syndicats ont averti que le projet de loi relatif à l’horeca reprenant e. a. l’introduction des flexi-jobs et la prestation jusqu’à 360 heures supplémentaires sans repos compensatoire et sans supplément de 50% est une piste entièrement incompréhensible, dangereuse et inacceptable. Les syndicats se soucient des entreprises durables qui garantissent un emploi durable. Ces mesures gouvernementales visent justement le contraire, déséquilibreront le secteur et encourageront la concurrence déloyale. Elles constituent une véritable menace pour l’emploi fixe et pas seulement dans l’horeca ! Madame Gwendolyn Rutten l’a clairement dit: « Nous créons des flexi-jobs pour l’horeca qui permettront de gagner un peu d’argent sur le côté avec un statut très simple prévoyant un forfait fiscal et social de 25 pourcent. L’horeca est une expérience, aussi pour la nouvelle économie. Si ce flexi-statut fonctionne, les autres secteurs pourront également l’utiliser. » Ces mesures transgressent la législation actuelle et la concertation sociale. Ce que les partenaires sociaux ont construit pendant des années de concertation est balayé par la loi de ce gouvernement. En fait, ils ne font ni plus ni moins que légaliser le travail au noir. De plus, les mesures sont discriminatoires et elles mettent à mal les droits acquis des travailleurs réguliers. Si le gouvernement est d’avis qu’il doit imposer cette loi, les syndicats, soutenus par l’avis négatif du Conseil d’Etat, entameront des procédures juridiques en annulation de cette loi !